vendredi 6 décembre 2013

MERCI à NELSON MANDELA


Symbole de la lutte contre l'apartheid, l'ancien chef d'Etat sud-africain Nelson Mandela, décédé ce jeudi 5 décembre 2013, a bouleversé l'histoire de l'Afrique du Sud. 

 «Au cours de ma vie, je me suis entièrement consacré à la lutte du peuple africain. J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J'espère vivre assez pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.»

Y a t-il des libertés obtenues sans combat ?

A bien y réfléchir on en voit guère. L’Histoire des libertés s'est gagnée par des engagements, des négociations, des actes pacifiques et d'autres beaucoup moins, des obstacles à franchir, des lignes à faire bouger. Nelson Mandela incarne ce combat pour la liberté. 67 ans donnés pour la justice sociale. 67 ans pour porter l'histoire d'un peuple au delà des frontières.


Les premiers engagements de Nelson Mandela autour de la "désobéissance civile" dans les années 1940 furent le fer de lance de changements majeurs. D'une manière pacifique, d'abord, les noirs africains allaient mener une série d'actions démonstratives mais non-violentes pour réclamer la fin de la discrimination "raciale". Mais avec la montée en puissance des colons Afrikaners radicaux du "Parti National" qui instaurent de nouvelles mesures discriminatoires - nouvelles privations de libertés, tueries dans les townships ... - la lutte contre l'apartheid prend une nouvelle forme. A la fin des années 1950 et lors de la décennie suivante, le combat "non-violent" laisse ainsi la place au sabotage et à la préparation à la lutte armée. Si Nelson Mandela est arrêté les années suivantes, puis jugé et condamné à la prison à vie en 1964, le combat lui se poursuivra sur les scènes locales et internationales.

Sa sortie de prison en 1990 ouvre le temps du combat de la réconciliation. Codésigné Prix Nobel de la Paix avec le Président d'alors, Fredéric de Klerk - à qui il succèdera à la tête du pays un an plus tard - il engagera  un âpre travail de négociation afin de mener à la pacification de la société sud-africaine.

Au delà des frontières de son Etat, le combat pour la Démocratie de Madiba a influencé et inspiré de nombreuses générations de femmes et d'hommes, simples citoyens ou militants politiques, convaincus que le Respect de l'Homme passait par l’Égalité entre tous, quelque que soient ses croyances, sa langue ou sa couleur de peau.

Si le sillon qu'il a laissé en Afrique du Sud est profond, il devra, comme tout progrès humain et social, continuer à être cultivé, pour que la Paix et le Respect continuent à grandir au cœur de la société sud-africaine et dans le Monde. 


dimanche 21 juillet 2013

Vu ce jour dans 

"Grand Paris : maintenir les 4 départements, 
la grave erreur du gouvernement"

"LE PLUS. Depuis le 16 juillet dernier, les députés examinent le projet de loi sur la décentralisation de l'action publique territoriale. Ce texte prévoit de clarifier les responsabilités des collectivités et de l'État, et l'affirmation des métropoles.

Patrick Chaimovitch  et Véronique Monge, adjoints au maire de Colombes (Hauts-de-Seine), estiment que ce projet ne va pas dans la bonne direction."


Accéder à l'article complet : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/909424-grand-paris-maintenir-les-4-departements-la-grave-erreur-du-gouvernement.html

Retrouver aussi la contribution sur http://citoyensautrement.blogspot.fr/2013/07/contribution-de-patrick-chaimovitch.html

Chronique d'un bel été porte du "Grand Colombes"

" ... ou tout ce que j'ai raté depuis la rénovation de la place Aragon, comme les premiers rayons de soleil lors du  8ème festival des bancs publics.  

Les habitants, acteurs de leur quartier, ont réinvesti avec bonheur l'espace public, une sorte de "droit à la ville" retrouvé, sur un espace où l'on aime se donner rendez-vous.

 Lors du Festival de la voix, les habitués du marché ont entonné en cœur "C'est beau la vie" de Jean Ferrat. 

La fête de la musique a permis de réunir là encore les citoyens du quartier jusqu'à la nuit, et de laisser découvrir les rayons des mâts qui offrent une image onirique à la place en nocturne. Et avouons-le, qui contribuent grandement à humaniser un lieu qui était parfois austère une fois la nuit tombée.

Le cabaret gourmand a accueilli un restaurant de Chef "éphémère" au beau milieu de la place permettant à une soixantaine de personnes vivant dans la précarité de déguster un repas gastronomique. Et de l'autre côté d'Aragon, Victor Basch, fleurie et foisonnante de végétation, accueille déjà des joueurs de boules.

Six magnifiques camélias en pot ont précédé mon arrivée. Ils habillent la place et entourent gracieusement les abats jours et les fauteuils, lieux d'échanges et de rencontres.

Le conseil de quartier lui, attend la rentrée pour apporter sa contribution sous la forme d'une œuvre artistique à laquelle il a réfléchi depuis plus d'un an .

Et puis il y a moi ! Posé tel un bijou dans son écrin, là où je suis je vois le tram qui, silencieux et gracieux,  irrigue en badauds et autres chalands le quartier du Petit-Colombes et ses commerces.

Et je serai désormais le témoin des histoires futures d'un quartier mosaïque, de la rénovation à venir des façades des immeubles de la place et de la mairie de proximité, de la finition de l'éco-quartier voisin de la Marine, et d'autres projets encore ... à nous maintenant de nous l'approprier pour mieux vivre ensemble ! "

Signé : le kiosque à journaux de la place Aragon


et merci d'avoir transmis ce courrier aux Citoyens Autrement






jeudi 18 juillet 2013

Contribution de Patrick CHAIMOVITCH (EELV) et Véronique MONGE (Citoyens Autrement)
adjoints au Maire de Colombes, autour des débats sur la gouvernance francilienne

La métropole du Grand Paris : 
il est encore temps de se ressaisir

" Construire la métropole de demain est un défi que nous partageons. Elus d’une grande commune des Hauts de Seine, diverse par sa composition sociale, sa morphologie urbaine, les pratiques sociales de ses habitants, nous avons coutume de dire que notre ville est une ville mosaïque. Ce qui n’est pas si courant dans notre département.

Concernés dans le cadre de nos délégations et de notre fonction d’élus par le devenir de l’organisation territoriale de l’Ile-de-France, nous ne pouvons nous satisfaire de la  construction institutionnelle qui nous est proposée.

Nous œuvrons, au sein de la majorité municipale,  à développer des politiques publiques de solidarité, de démocratie, d’écologie ;  nous avons fait le choix de nous engager dans un Contrat de Développement Territorial avec les communes voisines de la boucle nord des Hauts de Seine. Nous préparons avec elles, dans le cadre d’un travail régulier, la création d’une intercommunalité programmée pour 2015. Nous déclinons les enjeux régionaux en matière d’aménagement, de développement des territoires, d’habitat en prenant appui sur ce qui fait la force et la richesse de chacune de nos communes.

Et voilà que le dynamisme des acteurs locaux, le projet de notre territoire, la valeur de nos concitoyens, sont mis à bas d’un trait, d’un seul.

Trente ans après les lois de décentralisation, les collectivités françaises sont inscrites dans un paysage institutionnel qui prend en compte la proximité et les enjeux de territoires. Certes, de nombreuses réformes ont ôté toute facilité de lecture, créant ce qu’on a coutume d’appeler le millefeuille institutionnel, porteur de nombre d’intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général. L’intercommunalité qui a forgé l’espace national depuis plusieurs décennies, a pendant longtemps connu  un retard en Ile-de-France.  Mais depuis 15 ans, ce retard est rattrapé puisque près de 80% de  la population francilienne réside en intercommunalité, dont certaines dépassent les 300 000 habitants.

Dans notre région, l’État reste un acteur important. L’ensemble des acteurs locaux n’ont pas conduit la décentralisation jusqu’à son terme. Bien que partageant les services de l’assainissement, de l’eau, des télécommunications, du gaz et de l’électricité ou du traitement des ordures ménagères dans des grands syndicats, les collectivités  n’ont pas su s’emparer collectivement des grandes questions d’aménagements, laissant un Etat pourtant à bout de souffle garder la main sur les enjeux stratégiques, sans qu’il parvienne à se ressourcer autrement qu’en jugulant l’initiative locale.

Nous avons besoins d’un Etat, mais d’un Etat stratège, pas inquisiteur.

Dans son projet de loi du 3 juillet, le gouvernement  propose un périmètre de la Métropole ramené aux 4 départements centraux (6,6 millions d’habitants). Les EPCI disparaissent fusionnés dans une structure unique, la Métropole du Grand Paris, sorte de super intercommunalité. Cette option crée une rupture majeure par rapport à la dynamique de bouclage de l’intercommunalité en cours. Elle nie le travail de coélaboration de projets de territoires engagé à travers par exemple les Contrat de Développement Territoriaux.

Cette nouvelle approche, technocratique, centralisatrice accentuera les égoïsmes locaux au détriment des solidarités territoriales et va à l’encontre des espoirs mis dans le projet de loi de Marylise Lebranchu.

Le fait métropolitain est désormais incontournable et nous faisons notre l’idée de le reconnaitre en lui confiant un rôle réel, intermédiaire entre la région et l’intercommunalité. Mais les intercommunalités le sont tout autant. Ainsi la loi devra dire les échelles de responsabilité, précises et articulées, entre la Région, la Métropole, les Intercommunalités et les communes, sans que l’un des niveaux se substitue à un autre. La question de transformer les EPCI en collectivité de plein exercice doit être posée dès maintenant. Cela sera déterminant sur la question du mode d’élection de ses représentants, de l’impact aux élections sénatoriales, mais aussi sur la question de la fiscalité et de l’autonomie financière.

La reconnaissance du fait métropolitain et de sa traduction institutionnelle signifie préalablement la finalisation de la carte intercommunale en petite couronne.

Une taille proche de 300 000 habitants pour les EPCI nous apparait comme celle nécessaire pour permettre de se tourner vers ses voisins et de construire des projets durables sur des bassins de vie cohérents, quels que soient la taille et l’appartenance politique des communes impliquées. Cela  évitera aussi les petits arrangements entre ceux qui voient d’abord les intérêts politiques avant de promouvoir ceux du territoire.

Nous sommes donc favorables à des intercommunalités de projets pour des territoires coopératifs et solidaires.

Cette carte achevée de l’intercommunalité en petite couronne a pour corollaire, dans un temps qu’il faut planifier, la disparition des 4 départements qui composent le périmètre de la métropole.

Le gouvernement, a fait le choix de privilégier le maintien des départements, structure désuète et déconnectée de la réalité du développement territorial : c’est une erreur grave.

Nous imaginons ainsi une  métropole rassemblant à la fois les collectivités la composant, et les représentants élus des territoires.

Une organisation moderne de l’Ile-de-France pose évidemment la question de la solidarité financière entre territoires et niveaux institutionnel distincts et nécessite de repenser les péréquations pour aboutir à des solidarités justes et équitables, dans le cadre d’une véritable autonomie de gestion et de compétences dévolues à chaque niveau.

Il est temps que nos parlementaires se ressaisissent pour faire du projet de loi un véritable acte III de la décentralisation. "


Patrick Chaimovitch, Adjoint au Maire de Colombes, délégué à l’urbanisme et à l’aménagement
Véronique Monge, Adjointe au Maire de Colombes, déléguée à l’habitat et au logement

vendredi 14 juin 2013

Inaguration de l'immeuble des "Bains", préservation d'un patrimoine local et logement pour tous

L'immeuble des "Bains", patrimoine colombien vieux de 150 ans en entrée du centre historique, a été inauguré ce vendredi 14 juin au 88 rue du Bournard en présence de l'ensemble des acteurs du projet, ainsi que du Maire de la Ville et de Véronique Monge, adjointe au Maire en charge du logement.

C’est une réhabilitation exemplaire qui a été conduite par l’association Solidarités Nouvelles pour le Logement.

Conjuguer la préservation de notre patrimoine, sa valorisation et favoriser l’accès au Logement pour les plus démunis, c'est le sens de ce projet.

7 familles vont être logées, d’ici l’été grâce à l’implication de SNL,  association dont on peut saluer la compétence et l’investissement sur le champ du logement, à la mobilisation d’une équipe locale dynamique et déterminée et de partenaires qui témoignent un fort attachement à la solidarité.

Accéder à plus d'informations sur Solidarités Nouvelles pour le Logement

Photographie : AL
Photographie : EE

Photographie : AL

 

mardi 11 juin 2013

Hommage au socialiste Pierre Mauroy

Quatre jours après sa mort, nous nous joignons à l'hommage national rendu ce mardi à Pierre Mauroy. Premier ministre de Mitterrand de 1981 à 1984, il fut le chef d'orchestre de progrès sociaux et humanistes fondateurs en cette fin du 20ème siècle. En tant que chef de Gouvernement, il a notamment suivi - parmi de nombreux projets - l'abolition de la peine de mort, le remboursement de l'IVG, la cinquième semaine de congés payés, les lois Auroux sur le droit du travail, la retraite à 60 ans...

Nous retiendrons aussi l'action de cet artisan de l'union de la gauche, au niveau national comme à Lille - ville qu'il a dirigé presque trente ans - qui a su puiser dans l'ensemble des énergies sociales et démocrates de la France pour la faire avancer avec passion et conviction.

Plus localement, Colombes fut aussi marqué par son empreinte, puisqu'il y a enseigné comme professeur d'histoire-géographie, au sein du lycée Garamont de 1952 à 1956.

Source photographie :  Pierre Mauroy à un meeting socialiste. Wikimedia commons, 2007

jeudi 6 juin 2013

En 2013, le fascisme tue encore

Les élus du groupe Citoyens Autrement dénoncent la violence assassine qui a conduit à la mort de Clément Méric 
 
Le jeune militant de gauche, Clément Méric, battu à mort ce 5 juin 2013 dans les rues de Paris, est en ce jour noir dans les esprits de chacun d’entre nous. 

Le doute sur la dangerosité des groupuscules d’extrême droite, en pleine verve ces derniers mois, n’est plus permis. L’interdiction de ces groupuscules est une demande que nous partageons. Ce drame n'est pas un fait divers. C'est un acte de haine porté à notre Démocratie.

Véronique Monge, Présidente du groupe Citoyens Autrement
Noël Arcediano, Elizabeth Choquet, Michelle Macé, Chrystelle Methon, Philippe Pattier

mercredi 10 avril 2013

Expression des élus du groupe sur le Mariage pour tous


Véronique Monge

"Arqueboutée sur ses traditions, la France est trop longtemps restée en retrait sur cette question du mariage pour tous, alors que la société se transforme et que les mentalités ont évolué au fil du temps.

Cette loi porte enfin pleinement les valeurs de la République. Elle est un pas-de-géant dans la lutte contre les discriminations, un pas pour l’égalité des droits


C’est une très bonne chose. J’espère que ma fonction d’élue me donnera l’occasion très prochainement de célébrer le mariage d’un couple homosexuel et de participer ainsi à ce moment historique de notre pays.
"


Philippe Pattier


Pour moi qui suis opposé au mariage dans sa forme historique, un PACS amélioré qui donnerait à tous les mêmes droits que le mariage classique dans son moule religieux où petit bourgeois conventionnel, me parait bien plus moderne et apporterait cette égalité    administrative que beaucoup recherche au delà de l'amour."
"Le "mariage pour tous" tient compte de l'égalité républicaine et s'adapte à l'évolution des moeurs.   En cela c'est un progrès.


Elizabeth Choquet

"Cette loi du mariage pour tous va permettre pour moi de booster la Société française qui vit en pleine contradiction, et lui permettre d’intégrer les différences plutôt que de les stigmatiser. 

Et ainsi respecter le choix de chaque couple quel qu’il soit de se marier ou non."


Michelle Macé

"Quatorze ans après le vote du PACS, le Sénat a en débat le texte sur le mariage pour tous. Alors que dans d’autres pays Européens le mariage pour tous est entré dans les mœurs, en France le sujet fait débat depuis de nombreuses années. 
Aujourd’hui c’est le droit aux couples homosexuels à se marier et à adopter un enfant dont il s’agit. En ce qui me concerne j’estime que c’est une question de liberté et d’égalité. Alors OUI je suis pour le MARIAGE POUR TOUS."



Noël Arcediano


"Nous sommes divisés par ce débat sur le mariage pour tous, comme ce fut le cas pour le PACS, où plus loin sur l’abolition de la peine de mort en 1981. Je suis  POUR l’égalité pour tous, POUR le mariage pour tous.
Mais j’ai des interrogations sur La Procréation Médicalement Assistée et les mères porteuses : Aujourd'hui nous savons que la décision de la PMA sera prise par le Comité consultatif national d'éthique  et sera rendu à la fin de l'année... et je suis contre, comme la majorité des élus de gauche comme de droite sur les "mères porteuses" et j’ai bien noté que  le Président de la République Française a  spécifié qu'il n'y aura pas de mère porteuse en France.



vendredi 29 mars 2013

Le budget 2013 adopté

Intervention de Véronique Monge 
pour les élus du groupe Citoyens Autrement au Conseil municipal du 28 mars 2013

Monsieur le Maire, chers collègues,

Le budget 2013 soumis au vote ce soir est un budget particulier puisqu’il est le dernier de cette mandature. Il est à ce titre une vitrine du travail accompli ces dernières années et les colombiens peuvent y lire la rigueur de notre équipe en termes de gestion, de fiscalité, le respect de nos engagements en termes de projets…

Pour notre groupe ce budget 2013 reflète notre choix d’une politique ambitieuse qui tourne Colombes vers l’avenir tout en restant solidaire.

Cette ambition est marquée, cette année encore, par un programme d’investissement d’envergure : 63 millions d’euros sont prévus pour améliorer et développer notre ville.

Les projets, travaillés en concertation avec les habitants, sont désormais en phase opérationnelle avec des chantiers sur toute la ville comme l’illustrent :

- le démarrage de la rénovation tant attendue du quartier des Fossés Jean,
- la poursuite de la rénovation du quartier de l’Europe et de celui  du Petit Colombes avec le réaménagement complet des places Aragon et Victor Bach, 
-  l’ouverture de la médiathèque, le démarrage du groupe scolaire de l’écoquartier de la Marine.

La piétonisation de la rue Saint Denis et la réhabilitation des cinémas donneront une nouvelle attractivité au centre-ville d’ici la fin de l’année.

La livraison de l’école maternelle Victor Hugo réhabilitée ou les importants travaux réalisés sur la piscine marquent tout autant notre volonté de maintenir un service public de qualité.

370 logements seront livrés en 2013 dont 110 logements sociaux c'est-à-dire 30% conformément à notre Programme Local de l’Habitat. Sur cette question nous sommes satisfaits de la proposition du gouvernement de fixer la TVA pour la construction de logements sociaux à 5% à partir de 2014 et de confirmer ainsi cette priorité nationale.

Les études seront engagées, sur le secteur THALES, pour définir l’avenir de ce qui sera demain un nouveau quartier de la ville, avec des logements diversifiés, des bureaux, des équipements.

Notre ville change, se transforme et cela est rendu possible par une gestion rigoureuse et attentive au maintien de ce qui fait l’identité de Colombes, sa richesse associative, culturelle, son action solidaire….

La solidarité c’est aussi l’engagement de ne pas augmenter les impôts  dans un contexte déjà très difficile pour de nombreuses familles. Colombes peut mettre en avant le plus faible recours à la fiscalité du département depuis 2008. 

Notre groupe votera le budget 2013 car c’est un budget responsable qui porte les valeurs qui nous motivent, celles d’un service public de qualité, efficace, à l’écoute des habitants, celles d’une ville moderne, ouverte sur son environnement, celles aussi qui favorisent le bien vivre ensemble.

Mais nous souhaitons aussi, ce soir, partager une inquiétude que nous avions déjà exprimée l’an dernier.

Si notre action locale reste ambitieuse nous nous inquiétons plus généralement de l’avenir des collectivités. Non pas que les communes soient menacées dans leur existence mais elles sont  affaiblies dans leur capacité à développer le service public.

Les réformes engagées ces dernières années et particulièrement la suppression de la taxe professionnelle sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, les dispositions prises pour maitriser les dépenses publiques, les évolutions des dispositifs de péréquation entament la capacité des collectivités à piloter leur budget et donc leurs politiques. 

Je prends pour exemple nos propres recettes : le budget présenté ce soir indique des recettes de fonctionnement en progression de 0.45% par rapport à celles de 2012. Elles évoluent de 145.4M€ à 146MK. Dans le même temps, Colombes doit financer une dépense imposée par la péréquation nationale qui, elle, est en augmentation de 520 000€. Et cette contribution à la péréquation va augmenter dans les années à venir.

Nos marges de manœuvre pour maintenir un service public même à l’identique s’en trouvent réduites.

Comment les collectivités locales vont elles gérer cette tendance dans les années à venir ? Comment faire obstacle au risque d’appauvrissement du service public qui pour continuer d’exister n’aurait d’autre solution que de se « standardiser » ? Quel modèle doit être inventé ?

C’est une réflexion qui peut sembler éloignée de l’actualité de ce soir mais pour notre groupe elle est fondamentale et  doit être partagée avec le plus grand nombre, élus et citoyens, pour que continue d’exister un haut niveau de service public à Colombes et ailleurs.

C’est une réflexion qui doit aussi se nourrir du changement dans le paysage institutionnel de l’Ile de France avec de nouveaux territoires de services publics qui voient le jour, que ce soit l’agglomération, la métropole de Paris, le Grand Paris…

Nous n’avons bien sûr pas de réponses à toutes ces questions mais nous souhaitions les porter devant l’assemblée et marquer notre volonté d’engager ce chantier collectif pour que l’offre de service public propre à notre commune puisse garder sa  spécificité.

Je vous remercie.

lundi 18 mars 2013

"Il faut autour de soi, pour exister, des réalités qui durent".

Antoine de Saint-Exupéry


En ce mois de mars 2013, comment ne pas évoquer la disparition - il y a maintenant un an - de notre collègue, Adjoint au Maire en charge de la jeunesse et des nouvelles technologies, et surtout ami, Edouard Phanor.
Nous sommes heureux de voir que plusieurs projets qu’il avait portés se sont concrétisés.

L’année qui s’est écoulée depuis son départ a ainsi vu l’inauguration de « l’Espace Santé Jeunes », lieu ouvert à la prévention et à l’écoute des jeunes de 11 à 25 ans, pour lequel il avait particulièrement œuvré.

Ainsi, en ouvrant la porte de cet espace rue du 11 novembre, chaque jeune de Colombes peut rencontrer une équipe attentive à l’écoute, et qui s’engage à ses côtés pour l’accompagner dans la résolution des difficultés ou des choix qu’il peut rencontrer à un moment de sa vie.

Ce principe fort auquel Edouard Phanor était attaché – « rendre responsable les plus jeunes pour arriver à l’autonomie des plus grands » - se voit également concrétisé à travers la rénovation du Caf’Muz, où il aurait très certainement apprécié de voir se succéder mois après mois de nombreux artistes. Ce lieu qui fait la fierté des habitants du quartier des Fossés Jean va fêter ses 20 ans en avril prochain et rendra un hommage au musicien amateur qu’il était.

Ces projets ne peuvent que nous inspirer sur le travail accompli, mais aussi sur le devoir de poursuite et de transmission qu’il est essentiel de porter pour la Jeunesse. Echanges internationaux, Intégration, Réussite scolaire… il nous reste encore de nombreuses choses à améliorer et de travail à faire.

Poursuivre ce travail sera sans doute la plus belle marque de mémoire que nous pouvons lui offrir.

lundi 4 mars 2013

Budget 2013 : une démarche politique volontaire dans un contexte difficile

Vous pourrez également retrouver la tribune des élus du groupe dans la revue Mosaïque

Chaque début d’année, les collectivités locales sont fortement mobilisées par la construction de leur budget qu’elles doivent voter dans le courant du premier trimestre. C’est un travail important qui, dans le contexte financier et économique difficile que traverse notre pays et qui n’épargne pas Colombes, mobilisent les élus et les services dans une démarche collective de gestion rigoureuse, de choix, de priorités. 
Notre ville votera son budget  le 28 mars prochain. 

Ce budget 2013 est un budget particulier puisqu’il sera le dernier de cette mandature. Il est donc quelque part une vitrine du travail accompli les années précédentes. Les colombiens vont pouvoir y lire la politique de notre équipe en termes de gestion, de fiscalité, de projets… Pour notre groupe ce budget 2013 reflète le choix d’une politique qui tourne Colombes vers l’avenir tout en restant solidaire.

Cette année Colombes investira 60 millions d’euros pour améliorer et développer notre ville. Les projets travaillés en concertation avec les habitants ces dernières années laissent la place aux chantiers qui traversent toute la ville avec pour priorité la rénovation des quartiers du Petit Colombes, de l’Europe, des Fossés Jean, la piétonisation du Centre ville et la réhabilitation des cinémas, la construction de logements et d’équipements : médiathèque du Petit Colombes, démarrage du groupe scolaire de l’écoquartier de la marine, ou de la crèche de l’Ile Marante pour les plus importants.

Notre ville change, se transforme et cela est rendu possible par une gestion rigoureuse et attentive au maintien de ce qui fait Colombes, sa richesse associative, culturelle, son action sociale…. 

La solidarité c’est aussi l’engagement de ne pas augmenter les impôts dans un contexte déjà très difficile pour de nombreuses familles. Colombes peut ainsi mettre en avant le plus faible recours à la fiscalité du département depuis 2008 (0.7% par an en moyenne).  Il en est de même au niveau de notre bailleur social Colombes Habitat Public concernant les augmentations de loyers (1.1% par an en moyenne). 

Pour notre groupe le budget 2013 est un budget responsable qui porte les valeurs qui nous motivent, celles d’un service public de qualité, efficace, à l’écoute des habitants, celles d’une ville moderne, ouverte sur son environnement, celles aussi qui permettent le bien vivre ensemble.

mercredi 13 février 2013

Un vote historique : vers de nouveaux droits civiques pour tous et une société plus juste

Un vote historique. L’adoption du projet de loi du mariage pour tous, ce mardi 12 février, offre enfin une sécurité juridique et les garanties de solidarité à toutes les personnes désirant se marier.

En Belgique, la légalisation du mariage pour tous remontait à 2003 (2001 aux Pays-Bas). Après plusieurs années de pratiques dans ce pays, force est de constater que l’organisation sociale de la société n’a pas été bouleversée. En réalité le sentiment d’appartenance des personnes homosexuelles à la communauté civile et politique belge a même été renforcé, constat repris par Salvatore d’Amore, psychologue spécialiste de la famille et enseignant-chercheur à l’Université de Liège. Un pas de plus vers la sortie de la clandestinité affective et sociale, qui a été rendue possible grâce à l’égalité d’accès aux institutions civiles et d’intégration à la société aux couples de même sexe.

Un chemin qui sera suivi dans les esprits ces prochaines années en France, nous l’espérons, et qui permettra de marginaliser toujours plus ces propos discriminants et souvent violents qui ont été entendus jusque dans l’hémicycle de notre Assemblée Nationale [1].

Au delà de la question du mariage, la Société française a pu commencer à réfléchir aux questions liées à l’ouverture du droit à l’adoption, ou encore à la procréation médicalement assistée pour tous. Ces questionnements sont toujours utiles et fertiles pour le progrès de nos sociétés. Nul doute que nous aurons l’occasion de réfléchir plus en profondeur à ces questions lors de prochains débats.


[1] Alors que les débats autour du projet de loi en France ont été le siège d’échanges particulièrement clivant et violents, les pays européens voisins ont connu des destinées plus pacifiées. En Grande Bretagne, c’est la droite conservatrice qui a ainsi été à l’origine du projet de loi voté en une journée. En Belgique, les libéraux se sont joint à la majorité rose-verte lors du vote du texte en Assemblée en 2003… une fraction des chrétiens-démocrates apportant même leur soutien au texte lors de son passage au Sénat.

vendredi 1 février 2013

Joyeux anniversaire le SIVU ! Restauration et coopération intercommunale : une gestion intelligente

Après un an d’activité, le SIVU CO CLI CO (Colombes Clichy Collectivité) dresse un premier état des lieux de ses activités. Ce regroupement de moyens entre les communes de Colombes et Clichy est un plus en terme d’économies d’échelles... mais aussi en terme de qualité.

Une restauration municipale mutualisée à plein régime

Créé le 1er février 2012, la cuisine centrale de Colombes - Clichy - Collectivité s'est développé sur le travail déjà reconnu de la cuisine centrale de Colombes.

La mutualisation offre ainsi plusieurs avantages en terme de gestion comme le regroupement des moyens existants ou la rationalisation de l’organisation… Des améliorations qui sont également reconnues au quotidien, en terme de "bien-manger" pour les écoliers de Clichy, ville de Clichy qui revenait à l’occasion de la création du SIVU à un mode de gestion en régie (publique) des cantines de sa restauration scolaire.

Cette ouverture de la cuisine centrale à la ville de Clichy a fortement augmenté son train d’activités : la production de repas dans les locaux est ainsi passée de 8 000 à 13 500 repas par jour depuis février 2012. Les effectifs du personnel ont augmenté de manière corolaire, progressant de 50 à 70 personnes.

Association du SIVU au banquet de l'amitié 2013,
à l'image de ces lingots de chocolats
offerts aux invités - Janvier 2013
Rappelons également que le SIVU touche bien plus que les écoles, puisqu’il assure également la livraison à domicile de repas aux personnes âgées, les repas pour le  restaurant municipal et l’ensemble des crèches de colombes. Il prend en charge des prestations exceptionnelles lors d’évènements et de banquets, notamment ceux de l’amitié qui viennent de se terminer avec plus de 2000 repas servis.

Le SIVU s’associe également à des initiatives de proximité telles  que l’opération « chocolat chaud » conduite par les habitants du  conseil de quartier du Petit-Colombes, les brioches de l’APEI ou encore la fourniture d’ingrédients pour deux écoles afin de confectionner des gâteaux pour le Téléthon.

La commission destinée au choix des repas - composée des délégués de classe, parents, diététicienne, élu, directeur d’école, représentants des services des mairies – travaille ainsi à l’objectif d’un meilleur équilibre alimentaire pour tous. Cette commission se réunit tous les deux mois dans les deux communes de Colombes et Clichy.

Opération "chocolat chaud" du Conseil de quartier du Petit-Colombes -Décembre 2011 - Source : AG

Ce travail s’illustre encore par la participation à la semaine nationale du goût, qui avait comme thème en 2012 pour CO CLI CO  « les saveurs de la Méditerranée ». Tout ça en toute sécurité sanitaire, puisque la Direction Départementale de Protection des Populations confortait lors de ses derniers examens la sécurité sanitaire exemplaire du SIVU.

Un bilan largement positif pour cette première bougie !

jeudi 31 janvier 2013

Intervention en Conseil municipal du 30 janvier sur l'approbation du Plan local d'urbanisme

Source : Ville de Colombes
A l'occasion de cette nouvelle année 2013, la présidence tournante du groupe change. Elle sera dorénavant assurée par Véronique Monge.

Monsieur le Maire, chers collègues,

Depuis le début de notre mandat nous nous sommes attachés à définir les politiques et les outils pour donner corps à notre projet d’une ville solidaire et durable.

L’agenda 21, le plan de déplacements de colombes,  le plan local de l’habitat ainsi que le projet en direction de la jeunesse et la politique culturelle ont donné une colonne vertébrale à ce projet.

Le plan local d’urbanisme présenté ce soir permet de franchir une nouvelle étape.

Il marque l’ambition d’une ville qui entend affirmer sa place et son rôle dans le développement régional, souhaite encourager la diversité des activités et des emplois et renforcer la mixité sur son territoire.

Il organise le devenir de notre ville  en réaffirmant l’identité colombienne avec sa grande et attractive zone pavillonnaire, son patrimoine, ses paysages, sa mixité sociale. Et défend sur ce dernier point un meilleur équilibre sur le territoire.

Il met en perspective le développement de colombes à moyen termes le long des grands axes, sur les sites du Stade Yves du Manoir, de Thalès ou sur le centre ville en créant les conditions d’une maitrise des évolutions au-delà des seules logiques économiques ou foncières.

Le principe d’une ville pour tous et d’une ville équilibrée est des objectifs majeurs de ce PLU. Il grave dans le marbre les objectifs inscrits dans le Programme Local de l’Habitat de construction de logements sociaux à hauteur de 30% dans chaque nouveau programme d’initiative privée et de logements en accession à couts maitrisés pour accompagner les parcours résidentiels et permettre la primo accession.
Il porte en cela une politique offensive et volontariste.

Cette politique se traduira, d’ailleurs, dès 2013 par la livraison sur les différents quartiers de colombes de 370 logements dont 110 seront des logements sociaux soit 30%.

Soulignons également la participation des habitants à la démarche de concertation mise en place. Les échanges en conseil de quartier, les réunions publiques, les ballades urbaines, les expositions organisés ces 3 dernières années ont permis de réussir cette participation.

On peut souligner l’implication des habitants qui ont eu le souci de s’informer sur ce qui a trait à leur quotidien, voire celui de défendre leurs intérêts mais qui ont aussi montré l’attention qu’ils accordent aux évolutions de notre ville.

Enfin l’adoption du PLU ce soir est une étape importante mais cela ne reste qu’une étape. Les réflexions doivent se poursuivre autour des enjeux liés au contrat de développement urbain que M. Le maire vient de signer, à l’intercommunalité, au Grand Paris….

Je vous remercie.

mardi 29 janvier 2013

www.colombes.fr

Les élus du groupe Citoyens Autrement remercient l'ensemble des acteurs impliqués pour le travail réalisé autour du nouveau site Internet de la Ville !

mercredi 23 janvier 2013

2013, Colombes poursuit ses engagements

Tribune également à découvrir dans la revue Mosaïque, accessible sur le nouveau site Internet de la ville, rubrique "Mosaïque"

L’année 2013 va être pour  Colombes une année de concrétisation. Après le temps de la définition du projet de ville et de ses outils, après celui de la concertation avec les habitants pour mieux prendre en compte les attentes et les besoins, de nombreux grands chantiers vont connaître un aboutissement en 2013, d’autres une avancée majeure.

Le Petit-Colombes, entre renouvellement urbain et
requalification d'un boulevard urbain - Source : AL
Le quartier du Petit Colombes et des Grèves poursuit sa mutation.
Après une première livraison de logements en décembre l’écoquartier se construit avec de nouveaux logements livrés en 2013, l’ouverture de La médiathèque et le démarrage du chantier du nouveau groupe scolaire. La rénovation des places Aragon et Victor Bach, de la mairie de quartier et la réhabilitation des immeubles de Colombes Habitat Public vont donner un nouveau visage à ce quartier déjà transformé par l’arrivée du tramway.
Le centre social et culturel du Petit Colombes prendra également possession de ces nouveaux locaux.

Le quartier de l’Europe se réorganise avec la construction de logements qui se poursuit sur l’Ile Marante et de nouveaux chantiers qui vont démarrer avenue de l’Europe en lien notamment avec la démolition de l’immeuble du 32 -34.

Le tour des chantiers se poursuit aux Fossés Jean avec le démarrage du projet ANRU tant attendu.
Des réhabilitations  importantes de logements sont programmées dès cette année à la grande satisfaction des habitants. 2013 sera également un temps de préparation des grandes opérations qui doivent permettre la reconstruction du centre social des et de la médiathèque.

Rénovation de l'immeuble des Bains en centre-ville - Source : AL
Le cœur de la ville, le centre, aura également en 2013 de belles réalisations avec la piétonisation de la rue saint Denis et la réouverture des cinémas, modernisés pour une offre culturelle de qualité.
Inauguré  le 14 janvier le centre ville accueille également un nouvel équipement pour les jeunes, l’espace santé/jeune.

Dans le respect du Programme Local de l’Habitat 370 logements seront livrés cette année dont 30% de logements sociaux (110 logements sociaux).

La ville bouge, s’embellit avec la volonté d’une ville solidaire et agréable pour tous.

En cette période de vœux, nous souhaitons aux colombiens une très belle année 2013.
Qu’elle soit pour chacun aussi riche en projets et en réalisations que ce que nous connaîtrons ensemble dans notre ville.

Retrouvez la tribune dans l'édition du mois de janvier de la revue Mosaïque

mercredi 16 janvier 2013

Vœu pour la création d’une ZSP au Petit-Colombes

Présentation accompagnant le vœu présenté par le Groupe Citoyens Autrement au Conseil municipal du 20 décembre 2012

L’annonce du 15 novembre 2012 dernier sur le tracé du périmètre de la Zone de Sécurité Prioritaire de la « boucle Nord des Hauts-de-Seine », incluant le quartier des Fossés -Jean ouvre un nouveau cycle salutaire pour nos territoires.

Petit-Colombes - Source : AL
Par ce dispositif, le gouvernement place au cœur de ses priorités ces quartiers sous tension permanente où le quotidien des habitants est mis à mal par une délinquance installée jusque dans les halls d’immeubles.

Les zones de sécurité prioritaire marquent une nouvelle étape dans la politique de sécurité. Par un travail de fond, de proximité, une coordination efficace des ressources existantes il est bien question de rétablir l’autorité républicaine dans les quartiers et contribuer à améliorer le vivre ensemble.

Au moment où s’engage un grand projet de requalification du quartier des Fossés Jean au travers du projet ANRU il était essentiel que cette dimension soit prise en compte.

Sur la base de cette première expérimentation d’autres secteurs seront concernés par le développement de ce dispositif. Il nous semble primordial dès à présent d’intervenir pour demander l’inscription du quartier du Petit Colombes dans les quartiers devant, à terme, être également pris en compte.

Le quartier du Petit Colombes a connu des faits graves depuis un an, touché par plusieurs règlements de comptes avec fusillades.

Les habitants ont été très affectés par ces actes qui se sont déroulés sur l’espace public, sur leur espace de vie.

Un Groupe Local de Traitement de la Délinquance (GLTD) a été mis en place rassemblant les institutions  (Police, Justice, Bailleurs, Ville, Education Nationale) qui a permis des avancées notables sur le sujet.

Ce quartier connait également un ambitieux projet de requalification urbaine et sociale et là aussi tous les moyens doivent être mobilisés pour réussir.

Déjà les acteurs du quartier se sont saisis de la question, ou encore du Conseil de quartier, en s’adressant au Ministre de l’Intérieur pour lui demander la création d’une Zone de Sécurité Prioritaire au Petit-Colombes.

Nous souhaitons par notre vœu soutenir ces initiatives et demander au gouvernement de prendre en compte la situation difficile du Petit Colombes et des habitants qui y vivent dans le cadre de la création d’une Zone de sécurité Prioritaire sur le secteur.

Cette disposition prendrait encore plus de sens si elle intégrait le territoire voisin de Nanterre qui souffre des mêmes problématiques avec des liens forts, mais des liens parfois déplorés lorsqu’il s’agit des trafics et de la délinquance.