lundi 23 septembre 2019

Une équipe sur la défensive en cette fin de mandat !

Quelle réalité derrière les belles photos du bilan distribué par Mme Goueta ? 

Démission à répétition de maires adjoints, cessions foncières non maîtrisées et construction massive de logements trop chers pour les Colombiens, absence de réflexion sur la qualité de vie, quasi doublement des tarifs des prestations pour les familles, suppression de services de proximité (santé, jeunesse…), privatisation, 250 postes d’agents municipaux en moins… 

Relisons à deux fois !

Véronique MONGE 

Un bilan de mandature peu flatteur


TRIBUNE DES ELU.E.S Citoyens Autrement, 

Europe Ecologie -Les Verts, Socialistes Et Apparentés,   


Avec des inaugurations ou poses de 1re pierre, des lettres d’information massivement distribuées, une campagne d’affichage quasi ininterrompue à sa gloire, les derniers mois du mandat de Nicole Goueta sont placés sous le signe de l’hyper-communication aux frais de la collectivité. En réalité le vrai bilan de cette équipe désormais déchirée et désunie est loin d’être excellent. Au contraire.
La maire de Colombes communique beaucoup sur la non-augmentation des impôts locaux en taisant l’accroissement des tarifs d’accès des familles aux prestations et activités communales, le règne de la terreur dans les services municipaux, la suppression de plusieurs dizaines de postes, ce qui a eu pour effet de réduire des services à la population, ou de mal les satisfaire.
Elle a privatisé des services ou des activités, sans que le gain budgétaire ou l’efficacité du service rendu (crèches, entretien des bâtiments scolaires, éclairage public) ne soient efficients.
 Affichant depuis peu un intérêt soutenu pour l’écologie, la municipalité fait du greenwashing et verdit quelques unes de ses politiques. Sauf qu’à l’heure du réchauffement climatique, N. Goueta fait disparaître les zones de fraîcheur en abattant les arbres dans certains squares et dans l’espace public.
Dans le champ de la démocratie, les associations aidées par la ville ont été malmenées. Leur nombre est passé de 190 à 107 en 5 ans et les subventions de 4,5 à 3,3 millions. Les clubs sportifs ont été négligés. La  concertation avec les habitants est absente,  les conseils de quartiers ont été divisés par deux. L’opposition, au conseil municipal, est peu respectéeL’autoritarisme de la maire provoque démission sur démission au sein de son équipe.
Concernant l’urbanisme, N. Goueta s’est lancée dans une bétonisation effrénée (l’Arc sportif n’en est que la face visible) qui fera passer la population de Colombes de 85 000 habitants en 2015 à près de 95 000 dans dix ans. Ni la voirie ni le stationnement malgré 4 gares et 2 lignes de tramway, ni les équipements scolaires ou sportifs à l’image de la piscine municipale qui tombe en ruine ne sont capables d’accompagner ce choc démographique.
Colombes est une ville dont la diversité sociale est une fierté. Cette chance ne convient pourtant pas à N. Goueta qui n’a eu de cesse de raboter les politiques sociales en termes de santé, d’activités périscolaires, de tarifs sociaux, d’aides aux plus démunis, de handicap, sans oublier l’absence de réponse à la hauteur des besoins en ce qui concerne le logement social.
L’opposition au conseil municipal est diverse. Mais les signataires de ce texte se sont souvent retrouvés pour relever, critiquer les dérives de la municipalité depuis 6 ans et proposer d’autres choix. C’est pourquoi nous avons décidé de prolonger cette démarche en rédigeant ensemble cette tribune.


Alexis Bachelay ( PS et A ) ; Chantal Barthélémy-Ruiz (PS et A) ; Patrick Chaimovitch (EELV) ; Michèle Etcheberry (PSet A) ; Samia Gasmi (EELV) ; Véronique Monge (C-A); Fatoumata Sow (PS et A)