lundi 19 décembre 2016

INTERVENTION VÉRONIQUE MONGE - CONSEIL MUNICIPAL DU 15 DÉCEMBRE 2016 DÉLIBÉRATION 2 : DÉBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2017


Mme Le Maire,

Vous situez le débat d’orientations budgétaires de ce soir dans l’envi-ronnement économique et politique incertain de la période actuelle en avançant les échéances électorales à venir. Une incertitude qui vous empêche de  communiquer des informations même tendancielles :
  1. ·      sur l’évolution des recettes dans leur globalité,
  2. ·     sur l’évolution des recettes issues des constructions de   logement sur la ville,  taxe d’habitation, taxe foncière, subvention-nement,
  3. ·      sur les droits de mutation,
  4. ·    sur l’évolution des tarifs et des seuils de quotients familiaux qui pourtant ont largement augmenté et pénalisent de nombreuses familles, notamment celles qui utilisent les centres de loisirs, les crèches, les activités périscolaires…

Nous n’avons pas non plus d’indications sur ce que vous appelez les mesures correctives en matière de personnel, ce qui est une bien curieuse façon de parler de suppression de postes et de services.

Nous n’avons aucun élément sur la dette et le montant des emprunts que vous allez devoir contracter en 2017, ni sur l’évolution de la capacité de désendettement de la ville.

Êtes-vous certaine, Madame le Maire, que les incertitudes du moment sont les seules raisons de ces approximations et de ces très faibles informations ? Ne cachez-vous pas autres choses ? À moins que ce ne soit l’expression d’une forme de désarroi de votre part ?

Car, comment construire un budget qui reste au service des Colombiens et, dans le même temps, apporter son soutien à M. Fillon à la présidentielle ? C’est une combinaison à haut risque, pour ne pas dire impossible.

Comment, Mme le Maire, - vous qui soutenez le programme de M. Fillon qui porte un redressement des comptes publics par une économie de 110 milliards d’euros de deniers publics en 5 ans, soit 60 milliards de plus que le plan annoncé par le gouvernement actuel - imaginez-vous qu’avec un tel programme vous allez pouvoir au niveau local disposer des recettes qui vous permettront d’assurer les investissements nécessaires ? 

Vous avez raison, Mme le Maire, avec M. Fillon, les dotations  continueraient de baisser, mais à un rythme qui serait insoutenable, rien à voir avec la situation d’aujourd’hui. Les droits de mutations seraient supprimés et les recettes largement réduites.

Comment Mme le Maire, pouvez-vous soutenir au niveau national un programme qui supprime plus de 500 000 fonctionnaires et défendre au niveau local le service public pour tous ? Vous avez déjà mis au régime notre secteur public, mais là ce serait une grève de la faim avec une mort certaine annoncée.

Comment Mme le Maire, pouvez-vous soutenir au niveau national un programme qui supprime l’ISF pour les plus riches et compense la perte de recettes par  une augmentation de la TVA de 2 points pour tous, qui promet une série de mesures fiscales socialement injustes, et localement, à Colombes, vouloir être un maire «régulateur social», pour reprendre votre expression ?
Sans parler des 39 h travaillées jusqu’à 65 ans, de la privatisation du système scolaire, des mesures sociétales régressives, etc.

Je comprends votre désarroi de maire. 
Cela est impossible. 
Alors vous masquez tout cela derrière le paravent des incertitudes.
À moins que par ces incertitudes, vous ne réalisiez que la présidentialisation possible de M. Fillon serait une menace pour votre action de maire, pour l’investissement public, pour les Colombiens ?

J’invite tous ceux qui ont des doutes, et ceux qui n’en ont pas également, à regarder les films du réalisateur Ken Loach qui décrivent la société britannique victime de l’ère Thatcher. 
Il porte un regard attentif et plein d’humanité sur tous ces laissés-pour-compte qui en sont issus, tous les oubliés de cette politique de rigueur. 
Rainning stones, My name is Joe ou encore le tout dernier Moi Daniel Blake, qui met en scène un service public, celui de l’emploi, totalement déshumanisé.

Je vous remercie,
Véronique Monge

dimanche 23 octobre 2016

Un maire, un architecte, mais quel est le projet pour Colombes...

Comme moi vous avez dû vous étonner du dossier du dernier Colombes le Mag. Des photos de programmes immobiliers quasiment tous repris par un seul et même architecte, une juxtaposition d’opérations présentées comme dans un plan de commercialisation… 
Bref, un plan de communication….

Mais à quels besoins répondent ces logements ? Quels Colombiens pourront y accéder ? Quel encadrement des prix de vente ? Les logements dits sociaux, accessibles à tous, ont quasiment disparu !

Aucun projet de ville n’apparaît, ce dossier est une inquiétante caricature…



Véronique Monge

Un maire, un architecte, mais quel est le projet pour Colombes...

Comme moi vous avez dû vous étonner du dossier du dernier Colombes le Mag. Des photos de programmes immobiliers quasiment tous repris par un seul et même architecte, une juxtaposition d’opérations présentées comme dans un plan de commercialisation… 
Bref, un plan de communication….

Mais à quels besoins répondent ces logements ? Quels Colombiens pourront y accéder ? Quel encadrement des prix de vente ? Les logements dits sociaux, accessibles à tous, ont quasiment disparu !

Aucun projet de ville n’apparaît, ce dossier est une inquiétante caricature…



Véronique Monge

vendredi 2 septembre 2016

Les TAP, un mensonge qui va coûter cher… aux familles !


Tribune du groupe des élus Parti Socialiste,  des élus Europe Ecologie–

Les Verts, Parti Libéral Démocrate, Citoyens Autrement

Cette tribune paraîtra dans le prochain journal de la ville
Compte tenu de la gravité du sujet, nous avons décidé de faire tribune commune.

Dès cette rentrée, la municipalité a décidé de faire payer les Temps d’Activités Périscolaires (TAP), entre 3 € et 6 € par semaine et par enfant, selon le quotient familial, soit un tarif moyen de 4,50€.

Tous les élus de l’opposition, quelle que soit leur famille politique, se sont indignés de la mise en place de cette mesure et de la méthode  employée.

1°) Après les élections de 2014,  la nouvelle municipalité a modifié les modalités de mise en place des TAP en privilégiant le vendredi après-midi. La promesse de gratuité avait emporté de justesse l’adhésion des conseils d’école de la ville. La majorité n’a pas tenu parole. Cette tarification a été décidée sans concertation préalable avec les associations de parents d’élèves, qui expriment depuis lors leur indignation.

2°) La mise en place d’un tarif élevé, deux ans après cette promesse, est mystérieuse. Aucun élément nouveau n’impacte le budget de la Ville. L’Etat maintient son fonds d’amorçage au même niveau que l’an dernier.

3°) Il est difficile de comprendre les éléments financiers pour le moins sommaires présentés par la municipalité lors du Conseil Municipal du 24 mars 2016. Elle annonce un coût annuel de 1,3 M€ pour 6000 enfants inscrits aux activités. Or le coût réel pour la Ville doit prendre en compte les aides de l’Etat et de la CAF, soit respectivement 470 000€ et 324 000€. Le vrai coût pour le budget de Colombes n’est alors plus que de 504 000€. Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi déduire des dépenses  qui n’existent plus ( pas de centres de loisirs le mercredi matin, pas d’étude le vendredi) et surtout intégrer la participation financière des familles.
En mars ,puis en juin, nous, élus d’opposition, avons demandé des explications . (voir les vidéos sur le site de la Ville ) Malgré les engagements pris nous n’avons toujours rien reçu.
La ville cherche-t-elle à cacher des informations ? On peut le penser.

 En réalité: il n’y a pas de dépense nette, mais des recettes réelles sur le dos des usagers. En effet, sur la base du tarif moyen, le paiement imposé aux familles donnera lieu à une recette de 6000 enfants x 4, 5 euros x 36 semaines, soit 972.000 €. Il ne faut pas être un génie des mathématiques pour comprendre le subterfuge : la commune encaissera au moins
500.000 €.

Ce calcul très simple, réalisé sur la seule base des informations données par la municipalité, laisse songeur sur le modèle économique choisi par l’équipe du maire. La municipalité attend-elle des familles colombiennes le paiement d’un impôt dissimulé ? Qu’elle l’assume si c’est le cas… ou qu’elle produise des chiffres concrets et documentés, permettant de faire toute la lumière sur cette étrangeté budgétaire dont les familles vont faire les frais dès septembre.

Ce n’est pas tout… 

Jusqu’à présent, les tranches du quotient familial étaient modifiées chaque année pour suivre l’inflation. Sans en faire de publicité, en  mars 2016, les tranches ont été revues et de nombreuses familles vont basculer dès la rentrée  dans la tranche supérieure à laquelle est appliqué un tarif d’activité qui parfois augmente aussi.

Prenons deux exemples : une famille A avec un couple, 2 enfants et un  revenu mensuel de 3800€ ;  une famille B avec une maman seule, 1 enfant et un revenu mensuel de 1250€.
La famille A passe d’un quotient familial de 5 en 2014 à 6 en 2016.
La famille B passe d’un quotient familial de 3 en 2014 à 4 en 2016.

Si les enfants fréquentent les activités après l’école, les TAP le vendredi et le centre de loisirs le mercredi,
-        la famille A payait 519,24€ en 2014, et paiera 850,20€ en 2016 soit  + 64% en 2 ans.
-       La famille B payait 150,78€ en 2014, et paiera 290,40€ en 2016, soit   +93% en 2 ans.
Et encore, on ne tient pas compte du prix des repas …
-       Si ces familles ont des enfants en collège ou lycée, elles supporteront aussi de fortes hausses pour des services comme l’aide aux devoirs.

Et il paraît que les impôts n’augmentent pas ?


Chantal Barthélémy-Ruiz, Alexis Bachelay, Fatoumata. Sow, Michèle Etcheberry, 
Philippe Sarre, Patrick. Chaimovitch, Samia. Gasmi, Anne Bourdu, Mohamed Regragui, 
ronique Monge


On parle encore des TAP à Colombes !

Petit rappel : les Tap, c'est quoi ?


Les parents d'élèves savent de quoi il retourne. Pour les autres, il s'agit des "Temps d'accueil périscolaire", généralisés pour tous les élèves de maternelle et primaire depuis l'an dernier, et censés alléger la semaine de nos petits écoliers, en respectant mieux leur rythme (De nombreuses études donnent des préconisations sur ce qu'il est mieux de faire.)


Le Parisien,  30 août
École le mercredi matin pour tous et libre choix des communes pour le reste. Là où certaines villes raccourcissent le temps d'étude plusieurs jours par semaine, Colombes a choisi de regrouper ce temps le vendredi après-midi. Peut-être pratique pour l'organisation des activités, mais absolument pas bénéfique pour les enfants qui ont 4 jours d'étude intensive (lundi, mardi, mercredi matin, jeudi et vendredi matin).

Et cerise sur le gâteau, la municipalité a voté le paiement pour ces activités et, comme nous l'avions évoqué avant les vacances, une augmentation très discrète des quotients familiaux a eu lieu. 

Un article du Parisien, du 30 août, fait un rappel de la situation.



samedi 25 juin 2016

Quand Colombes ne fête plus la musique…


La musique est plus forte que...

Pour son édition 2016, la fête de la musique a pris pour thème « La musique est plus forte que… », comme pour juguler les menaces et braver la morosité. La musique plus forte que les violences, les peurs, les solitudes ou l’indifférence. La musique rassemble, unit, fait battre les cœurs !

Une ville qui chante

À Colombes, les initiatives étaient nombreuses chaque 21 juin, avec du rock, du jazz, des chants… dans tous les quartiers, les parcs et une grande scène place de la mairie.

Et en 2016 ?

FINI ! 2016 marque une rupture avec cette tradition festive. La maire, Madame Goueta, chasse la musique de Colombes. Pas de concerts dans les rues, des interdictions de jouer et le silence comme mot d’ordre. Un message qui a le mérite d’être clair…

Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique. Platon



Véronique Monge

vendredi 10 juin 2016

Avis de tempête !

Le vent tourne à Colombes

Les familles vont très bientôt le voir sur leurs factures. Sans communication tapageuse, Mme le Maire procède à des ajustements tarifaires qui ne sont pas sans conséquences.

Jusqu’à présent, les tranches de quotient familial étaient revalorisées chaque année pour prendre en compte l’inflation, et permettre aux familles aux revenus stables de conserver le même niveau de tarification.

FINI ! 

Les tranches ont été modifiées à la baisse et de nombreuses familles vont basculer dès la rentrée dans la tranche supérieure à laquelle est appliqué….un tarif qui lui aussi augmente.

Double peine pour les familles prises en étau...



Véronique Monge

lundi 9 mai 2016

Qu'est-ce que l'école doit transmettre ?

Parents, enseignants, citoyens, venez débattre de cette vaste et grave question, le mardi 10 mai à la MJC de Colombes à 20 h 30.


Debout Colombes !




Depuis 2 semaines chaque dimanche soir à partir de 17 h 30, des citoyens colombiens se rassemblent sur le parvis des Droits de l’Homme (devant la MJC et l'Avant-Seine).

À l’image (modeste) de Nuit Debout, ils s’interrogent sur le malaise ressenti dans la société. 

Ils invitent les Colombiens à venir exprimer leurs idées, leurs attentes... pour maintenant, pour l’avenir, le leur, celui de leurs enfants. 

À dire également quelle ville ils souhaitent pour un quotidien meilleur...






Si vous souhaitez vous unir à toutes ces énergies,
rendez-vous :

JEUDI 12 MAI 2016 de 18 h 30 à 23 h
SUR LE PARVIS DES DROITS DE L'HOMME


Faites passer le message, et venez partager des idées et discuter de tous les projets à mettre en œuvre à Colombes.

lundi 18 avril 2016

Journée handicap à l'école Victor-Hugo

Des jeunes attentifs au handicap



Directeur, enseignants, parents d’élèves, associations et bénévoles se sont tous mobilisés le  mardi 12 avril à l’école Victor Hugo pour organiser une journée de sensibilisation en direction de tous les enfants fréquentant cet établissement.


Ateliers de mise en situation

Faire changer le regard



Tout au long de la journée des ateliers pratiques et des animations pédagogiques se sont déroulés afin que les enfants comprennent mieux les conséquences du handicap sur la vie quotidienne et essayer de faire changer le regard sur le handicap.

Se déplacer quand on a une mobilité réduite
Une fresque a été réalisée par les enfants sur le thème du « VIVRE ENSEMBLE ».

Michelle Macé

"Tous égaux à Victor Hugo"



 
 


dimanche 17 avril 2016

L'Agrocité à Colombes, vous connaissez ?

La cité se met au vert !

La newsletter d'avril est arrivée! 
R-URBAN propose la création de réseaux locaux et de circuits courts écologiques, économiques, sociaux et culturels en lien avec une série d’activités urbaines (habitat, travail, mobilité, agriculture urbaine) en utilisant des terrains urbains et ruraux de manière réversible. 

Programme de R-URBAN 

Rurban Day, atelier Upcycling, fête champêtre (c'était samedi 16 à Colombes !) , inscriptions pour un cycle de danse... plein de belles activités pour fêter le printemps !


Une ferme urbaine aux Fossés-Jean

À Colombes, il y a des jardins partagés (on en reparlera bientôt) et l'Agrocité. Cette structure vivante et dynamique a été une illustration ces trois dernières années de comment réintroduire la campagne dans la ville : potager, compostage, disco soupe, apprentissage du jardinage, conférences... 


(Photo A. Daboval, Le Parisien)
Mais AAA (Atelier d'architecture autogéré), l'association qui gère l'Agrocité devait procéder en mars au déménagement de la structure afin que la municipalité y installe un parking dans le cadre des travaux de rénovation urbaine du quartier... 

Le préfet a accordé début avril un sursis de six mois à la ferme urbaine. Vous pouvez donc encore allez y faire un tour et voir tout ce qui y a été entrepris.



Pour en savoir plus  :


Agrocité
Micro-ferme urbaine R-Urban
4-12 rue Jules Michelet, Colombes

http://r-urban.net/
rejoindre sur facebook !

mardi 5 avril 2016

Le scandale du temps d’activités périscolaires (TAP) payant !

Promesse tenue, % d’augmentation des impôts
faux, archi faux !


Les impôts sont justes déguisés !

Encore un exemple de fausse promesse, voté le 24 mars, lors du conseil municipal par Mme Goueta et son équipe.

Vous avez des enfants qui fréquentent les activités périscolaires ?
Votre facture va augmenter de :
75 % sur une année si vous êtes une famille modeste,
56 % si vous avez des revenus plus élevés.

Où est l’équité?
Où est l’ambition éducative ?

L’accès aux loisirs et la réussite de tous les enfants colombiens devrait être une priorité absolue, un engagement sans concession. 

En faire une  marchandise est tout simplement inacceptable !

Pourquoi c’est un scandale :

Ce que vous payez maintenant pour chacun de vos enfants inscrits aux activités périscolaires du lundi au vendredi de la fin des classes à 18 h 30 :


Année scolaire
2015-2016
QF* 1
Cout à l'année
QF 8
Cout à l'année
Accueil postscolaire
16h30 – 18h30
144 jours
1,00  €
144,00  €
2,70  €
388,80  €
Vendredi
13H30 16h30
GRATUIT
GRATUIT
GRATUIT
*quotient familial

Ce que vous payerez à la rentrée de septembre 2016 
pour chacun de vos enfants :


Année scolaire
2016-2017
QF* 1
Cout à l'année
QF 8
Cout à l'année
Accueil postscolaire
16h30 – 18h30
144 jours
1,00  €
144,00  €
2,70  €
388,80  €
Accueil Vendredi
13h30-16h30
36 jours
3,00 €
108,00 €
6,00 €
216,00 €
Soit


252,00 €

604,80 €

Sans aucune évolution de prestation, les familles les plus modestes paieront 75 % de plus qu’aujourd’hui, et les plus aisées 56 %.

Un véritable racket mis en place, qui risque de n’avoir d’autres effets que d’exclure les enfants de cet accueil alors qu’il doit être un temps pour l’accompagnement éducatif de tous les enfants en complément du temps scolaire, un temps d’ouverture culturelle, sportive…


L’argument évoqué par le maire : 
une réforme imposée par l’État  sans les moyens en face !



Ce que dit le maire (voir le mag n°d’avril p.17) :

Recettes

Dépenses

État : Fonds d’amorçage
472 000 €
Subventions aux associations
310 000 €
CAF *
100 500 €
Salaires des animateurs
950 000 €


Fournitures
70 000 €
TOTAL
572 500 €

1 330 000 €
*sur la base des données du  PEDT présentées au conseil municipal : 2 085 enfants de maternelle et 3 500 d’élémentaire fréquentent les TAP à la rentrée 2015 soit au total 5 585 enfants accueillis le vendredi X 36 vendredis X 0.50 € de financement CAF = 100 530 €

Les TAP coûtent  800 000 € à la ville une fois les subventions perçues. 

FAUX, archi FAUX !

Le maire indique un coût de personnel municipal de 950 000 €, IMPOSSIBLE!!!!

L’encadrement pour l’accueil maternel est estimé à 148 animateurs 
(1 pour 14 enfants) et pour l’accueil élémentaire à 194 (1 pour 18 enfants).

Soit un total de 342 animateurs pour assurer cet accueil. 
Le Maire indique dans sa tribune avoir recruté 325 animateurs, 
on est donc à peu près d’accord.

Sauf que 342 animateurs payés à un taux horaire de 10 € environ  coûtent à la collectivité 369 360 € par an et non 950 000 €.

Qu’avez-vous compté dans les 950 000 €, Mme le maire ? 
Tout le périscolaire des autres jours que les familles payent déjà ?

Sans baguette magique mais avec du bon sens nous venons de trouver 
580 640 € de coût moindre sur cet accueil.


Et ce n’est pas fini…