Consultation dans les écoles
Rappel sur une mise en place peu satisfaisante
Mme
le Maire avait pris, dès le début de son mandat, la décision de placer
les Temps d'accueil périscolaire le vendredi après-midi, pour des
raisons d'organisation.
Ce choix est sans doute l'un des
plus mauvais quant au rythme de travail des écoliers (voir les études de chronobiologie sur le sujet, mais curieusement elles se font très rares, comme si la question des rythmes scolaires s’était vidée de son fondement à l’heure de sa mise en œuvre).
Après un abandon, il y a quelques années, de la matinée du samedi matin - qui était un vrai moyen de faire exister le lien entre l'école et les familles -, le système pour les enfants de Colombes est actuellement le suivant : école durant 3 journées complètes (lundi, mardi, jeudi), le mercredi matin et le vendredi matin.
Les TAPs, eux, sont regroupés le vendredi après-midi.
À
la rentrée dernière, les TAPs sont devenus payants et, pour les
familles aux QF les plus bas, inscrire son enfants aux TAPS revenait
beaucoup plus cher que le centre de loisir.
Cherchez l’erreur !
Un traitement inégalitaire
Cela a eu pour conséquence un désistement des enfants des familles aux QF les plus faibles aux activités du vendredi après-midi
(engendrant
pour eux une rupture de 2 jours et demi, un long week-end avec pour
certains peu de possibilités d’activités), et une fréquentation relativement élevée pour les enfants aux QF plus hauts. Comme si la prise en compte
du rythme de vie et du rythme scolaire
des petits Colombiens était une affaire de porte-monnaie !
Les APE avaient engagé
fin
2016 deux actions en justice,
pour l'instant sans réponse pour cause d’engorgement des tribunaux. La première contre la mise en œuvre des pénalités
cantine, la seconde contre la tarification abusive des TAPs.
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