A l’unanimité des groupes parlementaires de
l’Assemblée Nationale et du Sénat, la France adopte le 21 mai 2001, la loi n° 2001-434 tendant « à la reconnaissance de la traite de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité»
Le 10 mai a été choisi comme journée nationale.
l’Assemblée Nationale et du Sénat, la France adopte le 21 mai 2001, la loi n° 2001-434 tendant « à la reconnaissance de la traite de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité»
Le 10 mai a été choisi comme journée nationale.
Dans
notre ville de Colombes depuis plusieurs années, nous commémorons cette journée
initiée par notre regretté et ami Edouard Phanor ancien Maire adjoint qui nous
a quitté.
Ce matin
10 mai 2014, des élus, des personnalités, des associations, Philippe Sarre
ancien Maire, Alexis Bachelay Député, Bernard Lucas conseiller Général, des
membres du parti socialiste du Parti Communiste et des représentants de notre association « Citoyens Autrement » se sont retrouvés place des droits
de l’homme pour cette commémoration.
Des absences
remarquées, Madame Goueta, Maire, Conseillère générale, sa première adjointe
Caroline Coblentz, Monsieur Bolufer 2ème adjoint….. mais sûrement un
empêchement de dernière minute.. et c’est regrettable.
Et que
dire de certains propos dans notre pays, et en
particulier du maire fraîchement élu de Villers-Cotterêts (Aisne) qui a annoncé sa décision de ne pas
célébrer la journée de l’abolition de l’esclavage, le 10 mai, au
prétexte de refuser ce qu’il appelle "l’auto-culpabilisation
permanente" de la France.
Nous condamnons
le comportement de ce maire, (Front national), qui a boycotté ce samedi les commémorations de l'abolition de l'esclavage, célébrées par la France . Une commémoration qui existe
depuis 2007 dans cette ville où est mort le général Dumas, né d'une mère esclave
à Saint-Domingue et père de l'écrivain Alexandre Dumas.
«C'est le mépris et la colère. On ne peut pas changer l'histoire,
on est fier d'être là aujourd'hui», lâche Achille, un habitant de Villers.
Les commémorations du 10 mai ont pour seul motif de fonder la
réconciliation. Il s’agit d’un devoir de mémoire pour contribuer, ensemble, à
réhabiliter des hommes et des femmes morts, pour la plupart sans sépulture,
dans le déni d’eux-mêmes.
Nous terminons cet article par la fin du discours prononcé par
Edouard PHANOR le 10 mai 2008 à l’occasion de cette commémoration
Merci encore à vous tous d’être venus ce jour du 10 mai,
Africains, Antillais, Européens, commémorer la mémoire de la traite négrière,
de l’esclavage et de leurs abolitions.
Que l’histoire nous serve de leçon et de marche-pied pour élever
la conscience de l’homme et le guider dans sa quête de paix et
d’harmonie. » Edouard Phanor
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