ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION A ADOMA
Mme Le Maire,
Je ne reprendrais pas mes propos sur le quartier des Fossés Jean.
Mme Le Maire,
Je ne reprendrais pas mes propos sur le quartier des Fossés Jean.
Mais sur ce quartier du Petit Colombes vous procédez de façon similaire en densifiant la résidence sociale. Vous avez octroyez en avril dernier une constructibilité supplémentaire à ADOMA pour réaliser son opération de logements. Ce n’est pas un problème en soi puisque cela s’inscrit dans une opération de démolition reconstruction qui vise à réduire la capacité d’accueil sur ce seul site Mais cela atteste bien de votre volonté de nous attaquer systématiquement sans fondement.
On peut noter également la position du Conseil Général qui se désengage totalement de ce projet alors qu’il devait en être co financeur. Financement : 0€ pour une collectivité qui a dans ses compétences le champ social, c’est regrettable.
Mais mon propos ce soir est autre.
Je souhaite vous interpeler sur la situation que vivent aujourd’hui un certain nombre de migrants accueillis au sein de ce foyer.
En effet, lors de l’expulsion, à paris, mi juin, des réfugiés en provenance du Tchad, du Soudan, d’Erythrée, un accueil d’urgence a été organisé par la préfecture de Paris et a conduit à loger une 40aine de personnes, des hommes, dans ce foyer du Petit Colombes.
C’est une situation transitoire pour ces personnes qui attendent de bénéficier du droit d’asile. En aucun cas cet accueil ne bloque le projet d’évolution de la résidence puisque celle-ci n’a vocation à être démolie que début 2018 au terme des relogements engagés.
Dans un moment de vie difficile, qu’aucun d’entre nous je pense ne peut imaginer, il est important qu’un signe de bienveillance soit donné.
Nous ne pouvons pas ignorer ce qu’il se passe au-delà de nos frontières.
Le témoignage d’un jeune réfugié dans le parisien hier est poignant et je vous invite à regarder ce film visible actuellement sur ARTE la pirogue, odyssée d’hommes poussés à l’exil et qui est aussi un témoignage très fort de ce que peuvent vivre ces migrants.
La solidarité s’organise sur le quartier avec les associations et les habitants.
Quelle mobilisation la ville envisage t’elle pour accompagner ce premier accueil difficile et qui implique un soutien au plan administratif notamment mais aussi humanitaire.
Je vous remercie,
Véronique MONGE
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